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Le 29 novembre 1516, le roi de France, François Ier, et les Suisses concluent une « paix perpétuelle », signée à Fribourg. Les guerres d’Italie sont alors terminées pour les Confédérés qui acquièrent de nouveaux territoires et, en dépit de la défaite de Marignan, renforcent leur réputation militaire. Mais ces guerres ont aussi mis en évidence les profondes divisions et rivalités entre cantons, ainsi que des relations très tendues au sein de la Ligue confédérale. On a craint à plusieurs reprises que les Suisses s’entretuent sur les champs de bataille de Lombardie. Le chemin vers la paix de 1516 est long et laborieux. Les cantons occidentaux, parmi lesquels figurent Fribourg, jouent un rôle important dans le succès final des négociations, entamées avant Marignan, et c’est probablement pour cela que Fribourg fut choisie comme lieu pour conclure officiellement la paix. Cet accord, qui doit être davantage considéré comme un « traité de paix et d’amitié » qu’une véritable « alliance », constitue un moment clé de l’histoire des relations des Suisses entre eux-mêmes, avec la France et avec les puissances européennes.

Le 29 novembre 1516, le roi de France, François Ier, et les Suisses concluent une « paix perpétuelle », signée à Fribourg. Les guerres d’Italie sont alors terminées pour les Confédérés qui acquièrent de nouveaux territoires et, en dépit de la défaite de Marignan, renforcent leur réputation militaire. Mais ces guerres ont aussi mis en évidence les profondes divisions et rivalités entre cantons, ainsi que des relations très tendues au sein de la Ligue confédérale. On a craint à plusieurs reprises que les Suisses s’entretuent sur les champs de bataille de Lombardie. Le chemin vers la paix de 1516 est long et laborieux. Les cantons occidentaux, parmi lesquels figurent Fribourg, jouent un rôle important dans le succès final des négociations, entamées avant Marignan, et c’est probablement pour cela que Fribourg fut choisie comme lieu pour conclure officiellement la paix. Cet accord, qui doit être davantage considéré comme un « traité de paix et d’amitié » qu’une véritable « alliance », constitue un moment clé de l’histoire des relations des Suisses entre eux-mêmes, avec la France et avec les puissances européennes.