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La Commission internationale d’histoire militaire CIHM a tenu son 47ème congrès à Wroclaw (POL), du 28 août au 2 septembre 2022. La Suisse y était représentée par une délégation de 8 membres de l’ASHSM, notre association formant la Commission nationale d’histoire militaire.

Le thème général du congrès était : « La défense des frontières dans l’histoire militaire ». Ce fil conducteur, choisi il y a plus de deux ans, collait fortuitement bien à la situation en Ukraine et dans les pays avoisinants ; toutefois, eu égard au manque de recul face aux événements actuels et à la position apolitique de la CIHM, ce volet spécifique ne fut pas abordé en plénum.

Die Sonderausstellung ist ein gemeinsames Projekt des MAZ mit dem unter der Leitung von Prof. Dr. Regula Schmid Keeling an der Universität Bern stehenden SNF-Projekts "Martial Culture in Medieval Towns". Sie wird kuratiert von Adrian Baschung (MAZ), Daniel Jaquet, Regula Schmid Keeling und Sandra Nicolodi (MAZ).

Un musée militaire n’a des chances de survivre que s’il est un lieu de rencontre qui favorise la compréhension de faits historiques, des interactions entre les hommes et les événements, des liens entre l’armée et la société civile, en évitant toute propagande chauvine ou belliqueuse. En Suisse, le terrain, l'organisation de la défense, les contingents, les liens entre le service militaire et les droits politiques, l'architecture militaire constituent des données historiques, sans lesquelles on ne saurait comprendre le présent. C'est à travers elles que se profilent les mentalités, l'évolution des communautés, ces petits Etats souverains qui se rapprochent sans se confondre dans la Confédération d'Etats, puis dans l’Etat fédératif.

Le général Guillaume Henri Dufour (1797 – 1875) est un personnage marquant de la Suisse durant la première moitié du 19ème siècle. Outre son rôle déterminant dans la guerre du Sonderbund, il a conduit des travaux remarquables de cartographie et de fortification, tout comme il s’est engagé pour l’instruction de l’armée et pour la création du Comité international de la Croix-Rouge. Il fut également un auteur prolifique ; mais qui a lu récemment l’un ou l’autre de ses ouvrages ?

L'ASHSM applique les conditions de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) en matière de libre accès:

Extrait du « Règlement de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) concernant l’attribution de subventions aux institutions membres » :


5.1.1.1 Politique de libre accès

L’ASSH s’est engagée à promouvoir le libre accès aux publications scientifiques. L’objectif est de garantir que les revues et les séries qu’elle soutient sont librement et ouvertement accessibles le plus rapidement possible sous une forme numérique appropriée. L’accès libre peut être mis en œuvre en tant que Green ou Gold / Platinum Open Access. Dans le cas du Green Open Access, les auteur·e·s obtiennent le droit de déposer leur article dans une base de données publique (repository) de leur choix. Avec le Gold / Platinum Open Access, le numéro complet d’une revue ou d’une série est librement accessible en ligne en même temps que sa publication, sans délai d’embargo.
Le libre accès est une condition de subvention pour les revues et les séries financées par l’ASSH. Cette condition est considérée comme remplie si les auteur·e·s ont le droit d’archiver leurs articles dans une base de données publique (repository) de leur choix après un délai d’embargo de 12 mois maximum. Dans le cas de séries monographiques, le délai d’embargo peut atteindre 24 mois maximum. L’ASSH examine régulièrement la durée des délais d’embargo et les ajuste si nécessaire. Si des modèles de libre accès plus complets, tels que le Gold ou Platinum Open Access, sont appliqués, la condition de subvention est bien entendu également remplie.
Les autres dispositions d’exécution relatives au libre accès sont exposées dans les « Lignes directrices », au point 4.4.
Extrait des « Lignes directrices de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) concernant l’attribution de subventions pour les publications » :

4.4 Exigences en matière de libre accès

4.4.1 Exigence minimale

Pour qu’une revue ou une série puisse être financée par l’ASSH, ses auteur·e·s doivent avoir le droit de déposer leur article dans une base de données de leur choix après un délai de maximum 12 mois. Dans le cas de séries monographiques, le délai d’embargo est de 24 mois au maximum (voir le « Règlement de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) concernant l’attribution de subventions aux institutions membres », art. 5.1.1.1). Toutefois, l’ASSH recommande que les délais d’embargo soient complètement levés afin d’accélérer la diffusion des résultats de recherche.
Le traitement du libre accès (« Politique de libre accès ») d’une revue ou d’une série doit être rendu public et transparent à un endroit approprié (impressum, site Internet, etc.).

4.4.2 Autres lignes directrices

Les droits d’utilisation des textes publiés dans les revues et les séries doivent être indiqués à un endroit approprié. L’ASSH recommande l’utilisation des «Creative Commons Licences» (CC-Licences). Les auteur·e·s qui publient dans des revues et des séries subventionnées par l’ASSH doivent pouvoir conserver les droits d’exploitation de leur publication.
Pour permettre des citations fiables, les articles et monographies, et éventuellement aussi les chapitres de livres, doivent être pourvus d’identificateurs permanents. L’ASSH recommande le Digital Object Identifier» (DOI). Pour une identification sans équivoque des auteur·e·s, les identificateurs de l’«Open Researcher Contributor Identification Initiative» (ORCID) doivent être utilisés.
Si un article ou une monographie repose sur des données pertinentes pour la compréhension des textes, celles-ci doivent être déposées dans un lieu approprié et désigné et rendues accessibles au public, pour autant qu’il n’y ait pas d’obstacles liés à la protection des données ou au droit des brevets. Les revues et les séries soutenues par l’ASSH spécifient le dépôt des données dans un lieu approprié («Data Policy»).

Le livre a pour thème les événements dramatiques de 1977–1978, appelés «Deutscher Herbst», qui ont commencé le 5 septembre avec l’enlèvement du patron des patrons allemands, Hanns Martin Schleyer. Aussi l’aspirant Rudolf Flükiger disparaît le 16 septembre 1977 lors d’une course de patrouilles sur la place d’armes de Bure. Il se serait suicidé – c’est la thèse officielle – avec une grenade à main près de Grandvillars en France, à une quinzaine de kilomètre de la place d’armes.
Source: stratos digital


Dans la «Revue historique des armées (n°294)» consacrée aux pertes humaines en temps de guerre, le professeur Nicolas Dujin, agrégé et docteur en histoire, rappelle que «les pertes sont un objet essentiel pour l’histoire militaire. Les comptabiliser est une nécessité pour évaluer l’ampleur d’une victoire ou d’une défaite, en dégager les causes une façon de cerner les forces et les faiblesses d’une armée».

La recherche en histoire militaire se base encore essentiellement sur des sources écrites. Il existe cependant de nombreuses autres formes d’informations telles que des objets, des images ou du son. Le colloque organisé par l’ASHSM le 6 novembre 2021 à Soleure, dans le magnifique cadre du Museum Altes Zeughaus, a visé à mettre en exergue la diversité des sources potentielles et à montrer les opportunités qui peuvent se présenter. Douze orateurs ont apporté des contributions de haute valeur et une cinquantaine de participants ont montré leur intérêt.

Lu dans la «Allgemeine Schweizerische Militärzeitung», Nr. 6/7 de juin/juillet 1950, page 385 ss.

… où l’on devine les prémisses d’une réforme qui ne viendra que beaucoup plus tard !

Lu dans la « Revue militaire suisse », N° 2 de février 1921, page 65 ss

… où les enseignements tirés de la Grande guerre ne sont pas particulièrement prospectifs!