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Durant la Grande Guerre, la Suisse a été une plateforme pour tous les belligérants qui, profitant de sa neutralité et de sa situation géographique, y ont installé des bases pour leur espionnage et contre-espionnage. Les activités des services français, allemands et autrichiens sont bien connues, contrairement à celles de la Russie. Ce pays avait également choisi d'espionner depuis la Suisse, mais le manque d'information a retardé les recherches ce sujet. Cependant, des documents inédits réunis au cours de ces dernières années, provenant des archives russes ont permis de lever le voile sur ces activités.

La logistique de l'armée suisse a fortement évolué entre le 19e siècle et le 21e siècle. Le Commissariat central des guerres et l'Intendance du matériel de guerre constituent depuis le 19e siècle la base des arrières dans l'administration militaire, complétée par le Service des chemins de fer militaires et la Direction de la poste de campagne. La première organisation de ces services de l'arrière dans l'armée comprend les formations de parc et de train (troupe du train) de l'artillerie, plus tard les troupes administratives, les chemins de fer avec le service des étapes, de la poste de campagne et des véhicules à moteur ainsi que le service des transports. Les troupes administratives sont suivies plus tard par les troupes de subsistance, les troupes de ravitaillement et finalement les troupes logistiques.

L’auteur, officier de carrière à la retraite et passionné d’histoire, consacre une partie de ses loisirs à la transcription des archives de sa famille. Son objectif est de donner accès à des témoignages authentiques de l’époque et de rendre les personnages et les événements de manière simple, lisible et agréable, tout en restant aussi rigoureux que possible. Il a déjà publié une quinzaine d’ouvrages.

Le 23 novembre 2023 s’est déroulé, à l’initation des éditions Alphil, du Château de Morges et de ses musées, le vernissage du récent ouvrage du Professeur Rudolf Jaun, Histoire de l’armée suisse. Du XVIIe siècle à nos jours.  Sous la conduite du commandant de corps (lib.) Dominique Andrey, président de l’Association suisse d’histoire et de sciences militaires (ASHSM), plusieurs personnalités sont intervenues devant une trentaine de participants pour éclairer des facettes de la rédaction du livre, de son édition et de sa traduction.

Les bouleversements dramatiques de la politique mondiale obligent également la Suisse à faire le point. Une nouvelle approche de la politique de sécurité s'impose face à des conditions profondément modifiées. Sans connaître l'évolution que la Suisse a connue pendant la guerre froide et après le tournant stratégique du début des années 1990, il est difficile de trouver des solutions adéquates.

J’ai toujours eu beaucoup d’intérêt pour Guillaume Henri Dufour, tant pour sa personne que pour ses réalisations. C’est probablement lié à ma passion pour l’histoire, à ma formation d’ingénieur en génie civil et à ma carrière dans les troupes de forteresse. N’ayant pas la prétention de tout savoir sur lui, je me suis réjoui de partir à la découverte du récent ouvrage biographique édité par le professeur Joseph Jung et d’autres contributeurs. Et je n’ai pas été déçu.

L’enseignant d’histoire militaire à l’Académie militaire de l’EPFZ et à l’Université de Zürich est décédé le 15 janvier 2023 à Meilen. Par ses cours, ses conférences, ses visites guidées et ses nombreuses publications, il a su toucher un vaste public pour le domaine qui nous intéresse. Il fut durant de nombreuses années membre du comité de notre ASHSM et auteur de plusieurs textes dans nos livres.

Une guerre civile en novembre 1847 a uni la Suisse, même le long des frontières linguistiques. Alémaniques et Romands se sont battus au coude à coude dans les deux camps.

La guerre du Sonderbund, qui a débuté le 3 novembre 1847 et s'est terminée dès le 29 novembre par la victoire des cantons libéraux sur le "Sonderbund" catholique et conservateur, est une page glorieuse de l'histoire suisse : Elle a tout de même fait environ 150 morts et 400 blessés (les chiffres définitifs font l'objet d'un débat). Cela représente un bilan typiquement helvétique ; ce n'est pas pour rien que l'historien américain Joachim Remak a qualifié cette mini-guerre - en référence à la guerre de sécession américaine - de "A Very Civil War", une "guerre civile très civilisée". Mais pour notre pays, vanté comme une démocratie de concordance, il est tout de même un peu gênant de constater que le processus de "nation building" ne s'est pas non plus déroulé sans guerre

Le 24 novembre 2022, l’ASHSM a organisé à Morges une nouvelle séance de sa série « Café historique » en invitant le divisionnaire André Liaudat à partager dessouvenirs sous l’angle de vue « Avoir commandé une division de montagne puis une division territoriale au tournant A61 – A95.

Le 23 novembre 2022, sous l’égide conjointe de la MILAK et de l’ASHSM, le Dr. Klaus Schmider, enseignant pour l’histoire militaire à la Royal Military Academy Sandhurst GB, a tenu à Zürich une intéressante conférence devant un auditoire malheureusement un peu clairsemé.