Bien qu’étant professeure au sein de l’institution bernoise, l’oratrice a eu l’occasion de rencontrer des étudiants provenant de toutes les facultés et étant intéressés par l’histoire militaire, puisque tous officiers.
Elle en a donc profité pour montrer pourquoi et comment l’étude de l’histoire militaire s’était développée dans notre pays aux XIXème et XXème siècles, et expliqué à quel point la recherche et la diffusion de ce savoir étaient maintenant en recul dans les milieux académiques, parmi les cadres militaires et dans la population en général.
Elle a montré qu’il était pourtant important de connaître quelles influences réciproques l’armée et la société avaient eu dans notre pays, et ce qu’elles devaient continuer à prendre en compte dans leurs développements respectifs. L’histoire n’est pas un regard gelé vers l’arrière, mais une aide pour se projeter intelligemment vers l’avant.
Elle a finalement plaidé :
- pour que les jeunes officiers s’intéressent plus à l’histoire militaire, même récente ;
- pour que celle-ci trouve – retrouve ! – une place dans la recherche et l’enseignement universitaire, par exemple dans un cluster «Violence et conflits» ;
- pour que les jeunes générations s’investissent pour la chose, … notamment en adhérant à l’ASHSM… !
Les échanges furent intéressants et la pause de midi ainsi judicieusement utilisée.